jeudi 1 mars 2012

Histoire d'un pamplemoussier

"Quelle délicieuse confiture !!!"
Moi le pamplemoussier, je vais vous raconter mon parcours pour être arrivé à ces magnifiques fruits avec lesquels la confiture a été faite.

- Je suis né à Montpellier : Et oui d'un pépin du fruit, mangé par une sœur alors infirmière dans l'ancienne maison du Sacré-Cœur en 1972. Cette sœur me planta dans un petit pot.

- Quand moi, Marie, je suis arrivée en 1974, j' admirais les plantes de la serre, dont la sœur infirmière s' occupait avec beaucoup de savoir faire, car elle avait la main verte .

Elle me dit en me montrant un tout petit arbuste : "Ceci est un citronnier que j'ai planté il y a deux ans, j'ai planté également des pépins dans ces deux autres pots, mais qu'en sortira-t-il ? ".
Et bien ... de ces trois pépins sortirent deux citronniers, et le troisième pépin, c'était moi qui vous parle, le pamplemoussier. Plantés depuis 1972 nous avions alors six feuilles chacun. En 1974 une nouvelle maison nommée La Roseraie, fut construite dans le jardin.

Au changement de maison, en avril 1974, la sœur infirmière nous planta du côté de la grotte de Lourdes.

Quarante ans se sont écoulés, nous ne sommes plus qu'un citronnier et moi même, le pamplemoussier. En effet un citronnier ayant été planté dans une comporte et mort assez rapidement. Il aurait peut-être préféré être mis, comme ses frères, en pleine terre ...

Quant-à moi, je suis si heureux de vivre, que je donne des fruits énormes que tout le monde admire ; près d'une trentaine de très beaux pamplemousses cette année.
Cela doit réjouir Notre Dame, de voir que la création de son Fils, est respectée et aimée à la Roseraie.

Un beau jour Sœur Monique, et Jean le jardinier sont venus ramasser mes fruits, des fruits dignes du paradis terrestre. Sœur Monique, très experte en art culinaire, en fit cette confiture que vous venez de déguster avec tant de bonheur.

Mais apprenez que si la nature prend son temps pour donner le meilleur d'elle-même, il en est souvent de même pour les personnes âgées, qui nous l' espérons, se bonifient en vieillissant.
c' est en tout cas, ce que nous essayons de faire à la Roseraie.

Marie de Cadolle .

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