Pianiste

Le Pianiste

Après midi inoubliable pour moi !

Mais, probablement pas pour la Roseraie, car il m’a été impossible d’en retrouver la date.

Inoubliable pour moi :

• par son contenu. Enfin de la musique, de la vraie…
• avec un artiste, un vrai : Paul CHALUMEAU, un superbe pianiste, d’un romantisme….si j’avais été plus jeune, j’en serais probablement tombée amoureuse, mais

« le présent vient tout effacer

le temps passe et les regrets sont superflus,

                                 n’en parlons plus »

- pour son programme :

Beethoven « sonate au clair de lune »

Cette sonate est l’une des plus connues de Beethoven, modèle du genre, mais peut-être une marche funèbre ! Beethoven l’a dédicacée à la comtesse Giuletta Guicardi, dont il était amoureux et qu’il ne put épouser.

Frantz Liszt : étude de concert « la leggierezza »

« Les jeux d’eau à la villa d’Este »

Je ne sais comment est la villa d’Este et comment sont ses jets d’eau mais à la dextérité des doigts du pianiste, au dela des arpéges sautillants, on dirait entendre le ruissellement d’une cascade légère ressemblant à un chant de l’âme: « l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissante pour l’éternité. »

Frantz Schubert et ses impromptus.

Dernières œuvres de Schubert avant sa mort, en 1828.

Et oui, tout cela est autre chose que de la musique « en boite » aussi belle soit elle. Je pense tout spécialement au « concerto l’Empereur », qui était magnifiquement interprété.. Bien sur, on voit, on entend, mais il manque la présence, la relation !

Oserais je une comparaison, bien terre à terre, c’est le cas de le dire. Les légumes et les fruits venant de son jardin,

 sans intermédiaire directement du producteur au consommateur, ont une autre saveur, quel régal, on en a déjà le goût dans la bouche, avant de les déguster

Il y a bien sur les boites de conserve venant de chez Bonduelle, de chez Daucy,

et bien d’autres…Je ne les dédaigne pas du tout. de même qu’à la télé je vais assez régulièrement écouter les concerts, mais je les remets simplement à leur place dans la hiérarchie des valeurs.

Je ne parle pas des fleurs car, à la Roseraie nous sommes gâtées il y a toujours des fleurs superbes, naturelles bien sur, et très harmonieusement disposées.

Mais revenons à notre pianiste Pascal qui nous a dit en partant qu’il reviendrait avec beaucoup de plaisir. Je demande donc aux responsables, à celles qui sont chargées des activités hors norme, de ne pas oublier de rappeler sa promesse à Pascal Chalumeau. D’autant que nous sommes à présent privées des joyeuses harmonies de Julie, et nous le regrettons beaucoup.

Marie-Thérèse Decaud